Ce film est parfait pour ceux chez qui les dialogues entre un curé et une névrosé intoxiqué par la religion donnent des frissons.
Cette adaptation d'Émond d'une nouvelle de Pirandello me replonge dans le monde étouffant du Québec de la grande noirceur, ou celui du grand vide comme le dit si bien Lise Bissonnette dans ses Entretiens.
Faire un film sur le vide et la bêtise humaine, pourquoi pas, mais à condition d'y voir un peu d'espoir et de lumière. Le film en fait le tour et n'en sort pas.
On peut louer les images, le jeu des comédiens, la mise en scène, mais ça restera toujours un regard inutile sur un grand vide.