film vu en avant-première au "café des images" (hérouville saint clair, 14200). Oui, les images et les personnes sont belles! Une critique parle d"estétisme" et se perd dans les coopérations qui ont participé au tournage (critique in Télérama). Il faut réfléchir aux implications écologiques montrées. Le sahel "marche" au dessus d'un réservoir d'eau très profond, grand comme la France. Le village Peul ne peut atteindre cette eau qu'avec l'aide d'un sondage mécanique. Les rapports de dépendance vis à vis des "autorités" sont bien montrés. Il est aussi bien montré que l'économie Peul tournée vers la migration d'un troupeau de bovins sous une conduite masculine est un non sens écologique et économique. Les femmes doivent quitter leur village pour faire un travail rénumérateur. Un reproche : le sondage d'où l'eau jaillit n'est qu'un remède temporaire et la gestion de cette eau "neuve" et de l'eau usée n'est pas évoqué à la fin du film.