Navet babylonesque…
Damien Chazelle a voulu rendre hommage au cinéma en choisissant la période de transition entre le muet et le parlant, la « belle époque » du cinéma, mise en scène dès le début par une longue fête orgiaque dont on peine à voir l intérêr
Mais rien ne marche, le film s étend sur 3h08 sans vraiment trouver de nouveaux ressorts dans la narration que l ascension et le chute des personnages principaux stars du muet.
Un des gros travers du film est que l on ne développe aucun attachement à l égard des personnages principaux au travers de leurs succès puis déchéance, sans que l on puisse en imputer la responsabilité au jeu des acteurs
A la fin du film, on a le sentiment que le film est creux, que Damien Chazelle a totalement échoué à lui insuffler le souffle épique qu il visait manifestement et que l on vient de perdre 3 heures de vie qui auraient pu être bien mieux employées….