Serge Rouvas

Une Palme d'or beaucoup moins violente que celle des dernières années et s'il y a beaucoup de violence agression,kidnapping, la victime héroïne du film lorsqu'elle n'est pas bayonnée n'a pas sa langue dans sa poche et le sens de la répartie même à la fin avec sa furibonde belle mère russe . Les acteurs et actrices sont excellentes et excellents avec une mention particulière à l'héroïne interprétée par Mickey Madison. Une fois n'est pas coutume le jury de Cannes n'a pas choisi le film le plus trash ni le plus violent, même si j'ai adoré Titane par ailleurs pour choisir ce drame psychologique non dénué d'humour notamment dans ces joutes verbales. Bref une réussite du cinéma américain indépendant.

Malgré les propres réticences de Lars Von Trier sur l'auto-censure ou coupe qu'il a dû faire au montage, Nymphomaniac est son meilleur film et un des tout meilleurs films de l'histoire du cinéma ! Scénario superbe malgré quelques longueurs sur le deuil et une vision du sodo-masochisme un poil manichéenne, interprétation de très haute qualité des actrices et acteurs principaux comme les secondaires, mise en scène exceptionnelle et toujours des images animées au service d'un discours pertinent sur la vengeance et L'Insoutenable légèreté de l'être comme Milan Kundera l'a envisagé Chef d'oeuvre mais pour un public adulte et averti

Une des meilleures adaptations du roman d'Alexandre Dumas, du moins dans cette première partie. Hâte de voir la suite, scènes d'actions spectaculaires et jeux des acteurs et actrices impeccables.