Monique De Knop

Bah, décevant. Aucun intérêt pour qui a étudié l’histoire romaine et lu certains auteurs de l’époque, et probablement incompréhensible et pédant pour les autres. User d’un vocabulaire vulgaire censé évoquer le slang local, se focaliser sur le vice comme s’il était omniprésent, finit par lasser. Quant à vendre ce texte de 343 pages où il ne se passe rien comme « peplum » pour attirer le chaland, qui risque de se lasser après 20 pages de généalogie des grandes familles romaines, il est possible que cela ait été rentable mais de fait on se retrouve dans un opus mélangeant tellement les genres que ç’en devient une espèce de ratatouille indigeste.

Bah les trois tomes décrivent bien les déviances du radicalisme religieux. Mépris, déshumanisation et instrumentalisation des femmes, création d’églises composées de bien pensants, exclusion de ceux qui sont « autres » par la race, les croyances, la culture, la couleur de peau, instauration du primat de règles « révélées »etc… et utilisation de la violence pour neutraliser toute libre pensée. On retrouve pareil dans TOUS les cultes, sans exception. Intégrisme et fanatisme au nom d’une entité transcendante qui en fait n’est qu’amour et compassion. Et ceux là même ont massacré les êtres purs qui, seuls, vivaient encore en symbiose avec le grand tout.