Quel mauvaise façon de se prétendre féministe.
Sous prétexte qu'elles soient des femmes, Christine Lagarde, Ursula von der Leyen, Angela Merkel se voient attribuer des qualités hors normes.
Pire, Lilli Gruber passe volontairement sous silence la condamnation de Christine Lagarde, ancienne patronne du FMI, dans l'affaire (ou plutôt la magouille) Adidas-Crédit Lyonnais. Pour ceux qui ne s'en souviendraient pas, Bernard Tapie avait pu recevoir, grâce à son amie Christine, pas moins 405 millions d'euros d'argent public!
Étant moi-même féministe, je m'insurge contre la position de Gruber. Une femme peut faire aussi mal qu'un homme. Elle peut faire mieux, elle peut faire pire aussi. Il ne suffit pas d'être une femme. Et c'est là que se trouve l'égalité entre les sexes.
Enfin, quant à son point de vue sur l'UE, il est tellement partial et peu argumenté, qu'il en devient ridicule. Il faut dire qu'après avoir touché son salaire de parlementaire pendant 4 années, Madame Gruber avait de quoi se la couler douce.
Un livre qu'il vaut mieux éviter.