ADN ...,
Maïwenn nous amène au pays de ses souvenirs et semble régler ses propres problèmes familiaux à travers l’histoire de son film . ( grand-père en fin de vie en EHPAD , puis deuil , et préparatifs familliaux autour du défunt .... cela renvoie tout un chacun à ses propres blessures face aux disparitions de nos ascendants ) ... par la même occasion, elle fait aussi l’apologie de ce pays si libéral et démocratique qu’est l’Algérie , en égratignant au passage notre pays et son histoire liée à la guerre d’Algérie ( bientôt 60 ans) ....
Combien de temps devrons nous encore « battre notre coulpe » ?
La seconde guerre mondiale n’est pas si loin, et je n’ai jamais eu un esprit anti-allemand , et pourtant
Il y avait matière dans ma famille ( Père déporté à Dachau)
Maïwenn à la recherche de ses racines rêve de l’Algérie , parfait qu’à cela ne tienne ...
... sa mère était algérienne architecte ( elle a travaillé avec Hassan Fathy) réalisatrice , mariée à un français... Maïwenn a été élevée dans les quartiers chics et bobos de Paris ..me semble-t-il ...
Son parcours ne me fait pas verser une larme...pas le moins du monde ...
Enfin , Le jeu des acteurs est inconsistant , Fanny Ardant n’est pas pas à son paroxysme dans son rôle de grand-mère. ( bon je l’idolâtrerai toujours quoiqu’il en soit ).
Seul, Dylan Robert interprètant le rôle de petit fils sort véritablement son épingle du jeu ...
L ‘ Ultracrepidarianisme et les réseaux sociaux permettent au provincial franchouillard que je suis de critiquer une Artiste de renom telle que Maïwenn ... Est-ce un mal pour un bien ....
Les chiens aboient, la caravane passe ....sans nul doute ...
Mektoub...