Excellent livre, où la violence et la perversion de l'organisation managériale du travail sont mises en lumière, grâce à l'analyse de leurs sources nazies. Une même logique à l'oeuvre dans les deux cas: darwinisme social et paradoxe d'une liberté qui se nie elle-même dans la plus grande aliénation. Illusoire liberté de ces cadres à qui les directions d'entreprise fixent des objectifs à réaliser coûte que coûte.D'où le très juste titre : Libres d'obéir.