Le plan du début aurait été plus lancinant s’il n’avait été interrompu à plusieurs reprises brutalement par les titres qui auraient pu être superposés à l’image plutôt que sur un carton noir et ç’aurait été sympa que ce long plan finisse sur quelque chose ou un arrêt du déplacement de la caméra. On assiste à une longue leçon de bûchage un peu inutile. On ne connaît pas grand chose de l’homme à tout faire, sinon qu’il dessine bien et recueille de l’eau pour la cuisinière qui fait des pâtes. La seule scène vraiment maîtrisée est celle de la rencontre publique, un bijou du genre. Enfin pourquoi l’homme tente-t’il d’étrangler l’agent d’artistes qui ayant appris de l’autre le danger que représente un cerf blessé tente de sauver l’enfant plutôt que de l’arrêter tout simplement et se consacrer à sauver sa fille. Étant une indécrottable optimiste, j’ai décidé que l’enfant et l’agent survivent à la fin, faute d’avoir une réponse claire. Ah oui et le montage est terriblement amateur, le rythme est hachuré et la caméra plutôt ordinaire.