Documentaire très juste, en ce qu'il n'est PAS hagiographique: A bonne distance, chacun jugera librement.
Pour ma part, c'est anatomie de l'enfer, plutôt. Un homme, dont on comprend la frustration sociale initiale (enfance terne), se transforme en exploiteur, tout bonnement: ce n'est pas son sexe qui est un démon, mais ce qu'il fait subir aux autres; Chacun étant faire-valoir pour lui (femme transparente, cousin humilié, etc). Entre sueur et larmes, le chemin pris par RS est celui d'un hubris dément, où la femme encaisse et souffre. La force de Demaizière et Teurlai, c'est qu'ils n'ont pas été manipulés par leur sujet, laissant chacun voir les faux-semblant de cette industrie devenue parfaitement ignoble: bas les masques