Cette résurgence, intitulée Fondation en dehors de son pays d'origine, marque l'ambition première d'enterrer l'ex-franchise, tandis que nous déclinons cet opus bien autrement. Wrong Turn pour ceux qui ont pu apprécier l'original, s'est décliné en cinq suites sur une décennie. Ces différentes suites n'ont bien naturellement ni révolutionné ni même dénaturé le film de Rob Schmidt, dans cette vision bestiale et sauvage de la communauté. Saluons donc une franchise qui a su perdurer avant une réécriture profonde avec cette fondation. Pour la petite histoire, la guerre de Sécession a provoqué l'exode sauvage d'une nouvelle communauté, beaucoup moins consanguine qu'on ne le pense. Les jeunes en randonnée ne sont plus des blondes en shorty mais des sur-diplomées en salopette et meilleures amies de la communauté LGBTQIA+. Il devient alors impossible de savoir qui devrait y passer en premier, car tout crime devient un crime contre l'humanité. Bref, on rigole davantage quand l'expert de la région meurt après deux minutes... Il fallait rester dans ses pas qu'il disait... Plan suivant, il traînait encore à l'arrière du peloton. On n'est pas aidé. Il est intéressant de voir ce nouveau traitement pour ce qu'il est, bien que rien ne fonctionne très clairement. Le procès était clairement injustifié; N'oublions pas qu'ils leur ont fait rouler un tronc sur la tronche, ce, avant d'embrocher leur copine dans un trous tout de même; Et on n'a rien le droit de dire? Vous l'aurez compris, le fou rire n'est jamais très loin, surtout à l'approche de cette communauté de chasseurs qui se déguisent en loutres. Cette nouvelle monture se conclue pourtant de la meilleure façon qui soit, avec un happy-end sanglant qui ne laisse rien espérer de pire. Ouf. Pas de Fondation 2, ni d'autre Refondation du même genre.