La propension de Lenny Kravitz à être à son aise dans à peu près tous les genres devrait jouer en sa faveur, et ça a souvent été le cas. Le souci, ici, est qu’il a parfois tendance à vouloir montrer cette multiplicité de manière trop ostentatoire, a fortiori quand il a décidé d’occuper tous les postes et tous les instruments, comme c’est le cas sur ce douzième album.
La démarche adoptée sur ce Blue Electric Light n’est pas sans rappeler celle d’un Prince, qui, à son tour, se perdait parfois dans sa faconde. Pop, rock, soul, funk, electro, Kravitz passe donc tout en revue, avec sa maîtrise coutumière, sans qu’à l’arrivée, on ne retienne grand-chose d’un tel défilé juste démonstratif.