Loin de m'extirper de mon incertitude existentielle, ce texte a néanmoins le mérite de résonner profondément en moi et me faire sentir moins seule à souffrir de mon anomie. Avec une poésie frappante et riche en symbolismes et images vulgarisantes, un langage simple qui serait accessible même aux moins initiés à la philosophie, ce texte retranscrit l'angoisse profonde qui sévit sur les sociétés occidentales actuelles depuis déjà plusieurs décennies et que décrivait également autant Dostoievski, Durkheim, Mallarmé dans l'Azur et de manière plus optimiste, Albert Camus : l'absence de repères, de certitudes, de but, et la sensation que l'univers, pourtant si grandiose, si beau et si riche, est indifférent aux souffrances et problèmes de l'Homme.