J'avais lu avec plaisir les aventures policières d'Erika Falk, j'ai donc emprunté Les ailes d'argent à la bibliothèque et j'ai été très déçu.
L'héroïne, Faye, est d'une part une femme d'affaire superficielle, qui se vautre dans le luxe, les articles de marque, les grands hôtels, qui s'adonne à la boisson (et à l'occasion d'autres produits illicites) et au sexe.
D'autre part, une femme rancunière, haineuse, manipulatrice qui se sert des autres (hommes et femmes) pour arriver à ses fins.
Enfin, une meurtrière; elle tue tout de même quatre personnes, dont son frère et son ex-mari.
Bien sûr, on trouve le récit des viols qu'elle a subis dans sa jeunesse, mais est-ce une justification suffisante pour expliquer son comportement?
Si Camilla Läckberg pense faire avancer la cause du féminisme avec une héroïne aussi détestable, elle rate son but.
Je lis, en quatrième de couverture, qu'elle a créé une société d'investissement s'adressant aux femmes. Si elle la manage avec la même mentalité, j'espère qu'elle n'a pas trop d'adhérentes.