Aurélien Leray

Véritable surprise ! Honnêtement, le premier Vice Versa n'était pas du tout un Disney qui m'avait marqué, je ne me rappelais d'ailleurs plus du tout de l'intrigue du film. Alors je suis allé voir le deuxième, mine de rien... Et là ! Incroyable. J'ai été tout simplement bluffé. La prise de maturité du film racontant justement la puberté naissante de Riley, tout simplement splendide. Le topic du film est déjà vachement intéressant : comment nos émotions se transfoment-elles lors de ces changements de l'adolescence ? Ce film y répond avec brio ! J'en viens d'ailleurs au seul point négatif qu'au final, je ne suis pas sur que ce Disney soit tout à fait pour les enfants. Dans la salle, j'entendais beaucoup plus de parents et d'adultes rigoler aux blagues et aux effets que seuls les consciences un peu plus âgées comprennent de par notre expérience de vie. Le cadre d'un simple stage de hockey est super intéressant. Les créateurs oui offrent un endroit finalement très simple mais où se tissent des liens sociaux important (une place comme le bahut aurait été vue et revue). Mention spéciale à Colère qui, je trouve, se démarque pas mal du film. C'est un film à ne pas louper ! Il est divertissant à 10 ans, important à 20 ans et évident à 30 ans. Il est pour tout le monde et s'adresse à chaque génération. Une pépite qui redore le blason un peu écorché de Disney avec ses derniers films plutôt moyens qui cette fois ci, nous donne le film d'animation de l'année à coup sur !

Aie aie, quasiment 10e la place de cinéma pour cette séance, peut être un peu cher payé... Le synopsis avait tout pour me séduire : Une mère de famille prête à tout pour recomposer sa famille au bord de l'implosion suite à la demande de son fils de quitter le foyer. Sur le papier, l'idée est pas mal, la thématique peut être un peu déjà vue mais pourquoi pas après tout ? Le problème, c'est que effectivement, la mère de famille va tout tenter, littéralement TOUT et c'est là où ça coince... Dans cette quête de bien faire, tout cela devient un peu too much. Les quelques cocasseries au départ sont funs mais emmerdes sur emmerdes empêche de faire naître une forme d'émotion d'empathie pour la mère de famille. Je m'attendais et j'avais envie d'être ému et je n'ai pas eu le temps de l'être... C'est dommage. Cela dit, pour un premier film en tant que réalisatrice, Laurence Arné est très forte. Mention spéciale aux moments flash-back avec un petit filtre sur la pellicule qui nous renvoie aux plus jeunes années de son personnage, je trouvais ça très beau à voir. Dans Boon très bon dans ce rôle plus secondaire que d'ordinaire. Cible manquée pour le cinéma mais peut être le film trouvera son public à la télévision plus friand de comédie comme celle ci.