Une belle description de la vie de ces orphelines sorties du ruisseau à qui on apprend à chanter ou jouer d’un instrument pour les plus douées. Des enfances protégées mais recluses aussi laissant la place aux envies d’ailleurs, de découvertes, de liberté.
Une histoire d’amour qui répond bien à l’exaltation de l’époque mais aussi aux frustrations que l’éducation presque monacale exige.
La musique est présente mais elle n’est peut être pas suffisamment analysée et les rapports entre Vivaldi et ses musiciennes restent trop hiérarchiques à l’exception du moment où le maestro donne liberté à Lliara dans l’écriture musicale. Mais la violoniste n’émet aucune réflexion sur la musique de Vivaldi. Enfin l’histoire d’amour qui traverse le livre est contrariée par les aspirations idéologiques du jeune prétendant qui renversent le cours du roman.