Klr M.P – Google

Lee Miller ou comment une femme née avec le siecle, ordinaire, mais élevé librement, va transcender sa condition, devenir une égérie, une amante, puis une photographe qui parce qu'elle est cabossée, blessée va à travers son œil faire des photos qui témoignent de ce qu'elle a pu traversé. Un film de femme sur une femme. On se laisse emmener dans ses souvenirs, rien de lourd, tout en douceur. On l'a filme et on filme son regard sur ce qu'elle voit...Et c'est bouleversant. Kate Winslet est excellente, comme d'habitude. J'ai aimé son interprétation. N'en déplaise aux fieleux, rageux...

Celine Salette filme Charlotte Le Bon qui incarne Niki au plus près de ces emotions. Elle (CLB) porte le film. Il n'est pas question d'un biopic a proprement parler, mais de nous raconter pourquoi et comment Niki de SP va trouver dans l'art de quoi transcender son enfance dévastée par son père...dans les années 50/60 ou la vie et l'avis des femmes n'est évidemment qu'une mesure d'ajustement. On ne voit jamais les œuvres...on les connaît ...mais le regard des autres sur ses œuvres..c'est subtil. CLB porte le film, la québécoise peut sauter de l'anglais au français sans peine. Très beau film, beau sujet, interprétation magistrale.

Très déçue...je me suis ennuyée, l'idée m'a seduite mais le scénario poussif, je pensais vraiment assister à la transition physique et sociale...alors que cela ce fait dans le 1er quart d'heure...le reste est attendu et maladroit puisqu'annoncé dans les 5 premières minutes. Les actrices/ acteurs sont bons. Zoé Saldaña en particulier. L'image est belle, quelques moments tragi-comique notamment la danse dans la clinique de Bangkok...Dommage pas un Grand Audiard...mais très tendance woke du moment...