Un excellent premier épisode, qui nous tient en haleine... Avant que la série ne s'embourbe dans un gloubi boulga philosophique, mystique et mélo-dramatique, sans nul rapport avec le livre d'Asimov, assénée à tout crin par la narratrice, mathématicienne chez Asimov, devenue prophétesse dans cette "œuvre" cinématographique.
Des bons points : c'est joli ; les décors sont somptueux ; la dynastie des empereurs clonés est géniale et glaçante (bien que leur règne ne paraisse pas un grand plat pour la galaxie).
Quant au scénario, c'est du grand n'importe quoi : non seulement Asimov est trahi dans la lettre et l'esprit (la Fondation devient une énième alliance rebelle contre l'empire maléfique), mais le scénario mélange avec bonheur des morts qui ressuscitent, des terroristes fous furieux, des scènes d'action incohérentes, des intrigues sentimentales qui n'intéressent personne et des visions de l'au-delà transmise par la magie de la Force ou des mathématiques.
Et c'est long ! On nous allongé la sauce à tout crin, pour nous laisser croire à la consistance du plat.