Amalgames, raccourcis, lexique stigmatisant à la limite de l'ordurier, citations détournées et sournoisement mises au service d'une argumentation purulente où pullulent les arguties. Ça suinte la haine et la stigmatisation. Des mots comme sionisme, fascisme, bref un champ lexical truffé de qualificatifs dévalorisants où même le sinistre Goebbels est invoqué pour donner plus de fiel à la charge ouvertement haineuse et méprisante vis-à-vis de la revendication berbère.
Ce brûlot ouvertement révisionniste relève beaucoup plus de l'auto-fiction que de l'essai objectif. Toutes les références y sont instrumentalisées au bénéfice d'une thèse au relents complotistes où la mauvaise foi fait office de profession de foi. C'est un véritable manifeste au service d'un anti-kabylisme primaire. A se demander ce qui a poussé l'autrice à se livrer à pareil contorsionnisme intellectuel dans le seul objectif est le dénigrement d'une revendication identitaire au demeurant légitime.