La critique est aussi facile que l'art est difficile mais alors là ...
Premier fait très dérangeant : la façon qu'a l'écrivain de faire parler la dame à tout-faire de l'une des familles, retranscrivant un accent de manière très offensante. Elle s'exprime souvent dans un français parfait mais voilà que ses dialogues sont ponctués de "Moussieu" et "Médème" pour monsieur et madame. Désolant, vraiment. Voir honteux.
Deuxième fait problématique : l'auto-flatterie dont se crème Joël Dicker, se faisant appeler "L'Ecrivain" par tous dans la partie "autobiographique" du roman, rappelant aussi à l'aide de certains chiffres ses succès passés.
Enfin, dans l'ensemble, il s'agit d'un roman écrit dans le style roman de gare. Mais en long. Très long. Beaucoup de passages n'ont aucune incidence sur la suite du récit et auraient très bien pu être "coupés" au montage, si seulement la marque de fabrique de Monsieur Dicker n'était pas de publier de gros pavés.
Des longueurs, beaucoup de non-sens ...
Fuyez tant qu'il est encore temps.