« Dune », film de Denis Villeneuve.
Dune ou la pire adaptation (et de loin) du roman de Franck Herbert:
Le style phalangiste de la maison Atreides dans Dune, entre Diego Primo de Rivera et le fasciste Italo Balbo, avec uniformes noirs seyants et tauromachie insistante pour qu’on comprenne bien.
Le reste est à grands coups de filtres pour une onéreuse pub pour eau de toilette à l’essence de rose des sables, et un final poussiéreux de série Z italienne 1980, tourné dans un terrain vague avec des costumes en vieux pneus Michelin, gants Oakley et protege-couilles unisex.
Le soleil n’est apparement pas trop fort sur Arakis car de tout le matériel invraisemblable pour survivre dans le désert les lunettes de soleil ne sont pas prévues pas plus que le sombrero mexicain !
Certainement pour une question de budget dépassé en pizzas, ils ont ressorti le vieux maître d’armes de la série japonaise sautillante San Ku Kaï (C’est la bataille !). Sans oublier le brave écossais tout seul avec sa cornemuse, qui a vraisemblablement dû se tromper de film.
Je n’insiste pas sur la tentative minable de faire une bataille à la 300, sur des marches d’escaliers avec 25 pauvres types en pyjamas qui se la jouent phalange macédonienne avec des balais...
On peut voir des plans larges et grandioses sur des légions de 10 000 soldats impériaux mais devant la caméra, lors de l’attaque d’Arakis, ils ne sont pas plus de douze à s’agiter en grosses armures de bure ( sûrement à cause d’une grève des transports ?)
Dans cette civilisation, ils ont apparement oublié d’inventer la lumière, à part quelques luminaires flottants qui n’éclairent rien, plongeant ces conquérants des étoiles dans une pénombre digne d’une maison de gueux au 12e siècle !
Denis Villeneuve est le Russell Mulcahy (Highlander) des années 2020, tout dans l’esbroufe rien dans la tête.