Ayant vécu plusieurs années en Afrique et notamment lors des événements de 1960 au Congo belge, j’ai été saisie par la cruauté et la violence décrites dans ce livre. Je sais pertinemment bien, que la présence coloniale a aussi fait des ravages au sein de la population. Néanmoins , je m’attendais à moins de pessimisme tant dans l’analyse concrète de la guerre entre Tutsis et Hutus que dans le cadre familial ainsi que la vie personnelle , amoureuse et sociale de François. Jusqu’à la fin, j’ai espéré un dénouement heureux, celui de ne pas mourir pour une idée.
Par contre, je souligne la recherche incontestable faite par l’auteur quant aux causes de cette guerre de société, son évolution jusqu’au stade final.