Christophe Bouchet

La lumière, les paysages et la BO sont impeccables !!! Malheureusement les bonnes notes de la réalisation s arrêtent là, et même si j ai passé un très bon moment, cette version ne m a pas emporté...

Sortez vos mouchoirs, l émotion est au rendez-vous !! Mais bien au delà de ce côté lacrymal, ce film montre un autre côté des pouvoirs américains post 11/09 ! A défaut de s interroger sur la légitimité des actes, ce plaidoyer pour la justice des hommes est un grand moment. Mention spéciale pour les acteurs qui s appropient avec brio cette histoire vraie.

Cinematographiquement le film est parfait !!! Bienvenue dans un Londres Punk, rock et très 70'. Les actrices sont épatantes, les costumes exceptionnels et que dire de la bande originale... ❤❤❤ Le scénario reste assez conventionnel mais les images nous entraînent dans cette histoire où comment Cruella (re)devient Cruella !!

Superbe réalisation de Chœur Zhao !! La caméra fluide et la lumière somptueuse magnifient les paysages de cet ouest américain. Autant fiction racontant le temps de deuil d une femme déboussolée que documentaire sur le mode de vie de ces nomads empruntant un mode de vie alternatif, Nomadland, film solaire, est un ode à la vie, aux combats de tous les jours, à la solidarité. Que du bonheur !! Et que dire de la prestation de Frances McDormand... Son sourire permanent gravé sur son visage, ses yeux tristes mais bienveillants, cette expression unique d une femme de conviction et ancrée dans sa vie qu elle reconstruit : unique !! Un chef d œuvre sur cette autre Amérique.

Magistrale l interprétation de Maitre Hopkins tout en nuance de jeux qui nous rend ce Père tellement proche de nous dans sa méchanceté, sa sensibilité, ses peurs, ses angoisses et ses obsessions qui le dépassent. Magistrale l interprétation des autres acteurs et mention spéciale à Colman tout en justesse, sincérité et profondeur. Époustouflant la virtuosité de la caméra de Zeller qui nous promène dans les méandres de cet esprit malade, perdu dans les méandres de ses souvenirs et de son présent tel cet appartement où se situe l action. Cérébral et organique, nous n en sortons pas indemnes ; nous sommes confrontés à nos propres angoissed face à cette maladie...

Quel plaisir de voir ce nouveau Dupontel. Tout y est riche : la drôlerie, la sensibilité, l irreverescence... Un must du genre. Et quelle qualité visuelle. Pépite d avant confinement, et ouf d après

Du déjà vu sans grande originalité. Nous sommes très loin de "Dernier train pour Busan". L'action, par contre, est omniprésente...

L idée de base est intéressante mais le scénario manque cruellement d originalité... Très bonne interprétation