Véver Le Fou – Google

Après trois saisons : Alors bon. Déjà, oui, la rouquine au cerveau équipé d’un V8 (Audrey Fleurot) est bien gaulée (et les dames kiffent Mehdi Nebbou lorsqu’il porte sa barbe). Cela rend la série agréable à regarder (et c’est clair que la réalisation joue nettement là-dessus). Son “look” mi-sexy, mi-vulgos (mais vulgos sexy !) - il ne faut pas avoir les yeux sensibles aux éclats de couleur ;o)) - ajoute au charme de l’actrice, qui est souvent bien mise en valeur (même si on pourrait lui conseiller de s’habiller autrement ;o))). Pour ce qui est du reste, bah, ça fonctionne tranquillement. C’est à dire que si le personnage féminin a un haut potentiel intellectuel, la série ne s’adresse pas forcément à la partie la plus fortiche de notre cerveau. C’est même assez léger dans l’ensemble. Ça se regarde comme un divertissement avec un personnage outrancier (bah... un petit peu comme “capitaine Marleau”, voir comme - inspiration obligée - “le mentalist”) dans lequel on peut se passer de réfléchir, juste prendre ce qui vient (et là, c’est pile-poil ce qu’il fallait à une chaîne de télé qui nous propose des coupures publicitaires pour nous réveiller un peu). Hum ? Oui, on sent un enthousiasme en baisse de ma part, c’est vrai. Pourtant la série n’a pas changé depuis les deux saisons précédentes. On retrouve les mêmes personnages (généralement sympathiques, que l’on a plaisir à voir), donc les mêmes caractères, donc le même style scénaristique. Ca vient peut-être de là d’ailleurs... rien de neuf sous le soleil (mais vive les rousses à la chevelure flamboyantes sous le soleil ;o))) A ma grande surprise (ça n’est pas vraiment dans l’esprit TF1), on peut y entendre un extrait de “Antisocial” de TRUST. Ça fait toujours plaisir. A propos de la chaîne qui diffuse la série, quelle bande de margoulins là-dedans... on se tape quand même deux coupures pub ! Alors la première, ils la jouent genre sympa “HPI revient dans moins d’une minute”. Wah, cool, une “petite” coupure... mais la suivante... là, personne ne moufte, pas d’indication sur la durée... interminable puisque l’on se mange plus de cinq minutes de publicités !!!!! Avec les rentrées pub que TF1 doit se faire, la chaîne pourrait nous payer pour regarder ses programmes. Oui, je sais, ça m’énerve et je déteste les coupures pub, ça a la fâcheuse tendance à nous sortir d’un film ou d’une série - au moins, ça permet d’aller faire pipi, se boire un Breizh Cola et.. vu la durée des pubs, on a aussi le temps de passer l’aspirateur ;o)))) Une 4e saison est confirmée, tant que le succès est là, ça continue. Ce qui m’embête un tout petit peu, j’ai peur qu’on se lasse quand même assez rapidement des excentricités de Morgane, même si je m’inscris pour la prochaine saison.. La fin n’est pas poignante (on ne termine pas sur l’image de Gilles, pendu par les testicules du plus haut de la Tour Eiffel et insulté par un tueur encapuchonné s’approchant de lui avec un sécateur), mais annonce tout de même un début de S04 certainement cocasse. A noter que c’est aussi toujours un plaisir de voir Rufus, ainsi que Patrick Chesnais dont la présence s’est étoffée.

N’ayant pas lu le résumé, j’ai été surpris d’apprendre à la fin que c’était une histoire vraie : D'après l'histoire vraie d'Eli Cohen, un agent israélien appartenant au MOSSAD ayant infiltré les plus hauts niveaux militaires et politiques de la Syrie dans les années 1960. Enfin... je me demande toujours ce qui est vrai ou pas (juste le nom du gars ? la moitié de l’histoire ? toute l’histoire ?) mais quoi qu’il en soit, c’est une impressionnante aventure d’infiltration (et d’espionnage), très bien interprétée par le gars qui jouait “Borrat” (eh ouais !), Sacha Baron Cohen. Les actrices et acteurs sont bien intégrés, personne ne dénote dans l’histoire... sauf, Noah Emmerich qui avec sa tête d'américain (il l’est pour moitié d’ailleurs, l’autre moitié étant allemande) ne fait pas trop recruteur et formateur d’agents du Mossad, à chaque fois, je crois que c’est un mec de la CIA ;o))) L’histoire est fort intéressante. Une série à voir. A noter, malgré son nom, la série est française. Ouais, c’est le comble; au Québec, ça s’appelle “l’espion” et en France “the spy”...

Saison 4 : C’est avec plaisir que l’on retrouve Niemans, campé par Olivier Marchal. Pour rappel, cette série est inspirée des films et livre du même nom. Une histoire est toujours racontée en deux épisodes. Je n’ai pas trop accroché à la première histoire, trop traditionnelle à mon goût, mais la deuxième est vraiment dans l’esprit “thriller étrange” des films (et des précédentes saisons). Ensuite, toujours des bonnes enquêtes, avec cette ambiance particulière de la série, ce côté un peu “glauque” par moment qui fait tout l’intérêt. La première partie du dernier épisode se fait avec Camille (personnage intéressant qui seconde le commissaire dans la série) menant l’enquête seule. L'histoire est toujours au niveau, mais on sent qu’il manque quelque chose... et dès que Niemans déboule, au début de la deuxième partie, ça roule... c’était lui qui manquait, sans sa gouaille et sa mauvaise humeur, ça n’est pas pareil. C’est clairement lui qui porte la série. Petit regrêt aussi que Camille ne rentre plus dans le lard des hommes qui pensent avoir le dessus sur elle sous prétexte que c’est une femme (bien entendu, il ne faudrait pas que ça soit à chaque épisode, mias ça faisait une petite mise à niveau bienvenue... et un petit côté “Niemans” chez celle qui a tout appris de lui). Y aura-t-il une 5e saison ? Si oui, ça sera (hélas) sans Olivier Marchal qui a déclaré qu’il arrêtait. J’espère donc que si suite il y a, ça se fasse avec un nouvel acteur qui soit au niveau du rôle (et pas en refilant tout à Camille seule).

J'avais vraiment bien aimé la première saison. Mais alors la deuxième... ils m'ont perdu définitivement, j'ai effacé les 4 derniers épisodes que je comptais voir, on verse dans le drame à pas cher. Oh c'était une comédie, ça devient un drame ennuyeux, ça ne va pas là. Qui plus est (pas de panique, je ne vais pas "spolier"), la mort du père, ça fait un bail qu'on attendait de connaitre le pourquoi du comment qui a traumatisé la famille... et paf, une mort des plus ridicule, inutile... Le titre de la série fait référence à une chanson de Johnny, pour moi ça sera du Renaud, laisse béton !

M'ouais... j'ai été moyennement convaincu. Le sujet était intéressant, les acteurs aussi (j'adore Darroussin & Seigner, même si elle donne l'impression de jouer un peu faux parfois -Sayyid El Alami est une belle découverte, n'ayant rien vu avec lui auparavant- quelques seconds rôles sont intéressants). Le procès pour meurtre d'un présumé innocent qui (suite à l’absorption de drogues et alcools) je présume -lui aussi, justement- innocent mais n'en est pas certain, il y avait là quelque chose de bien à faire. Cependant, la série se perd trop. Tourne en rond et la "révélation finale" est un peu sortie de nulle part.

The Woman in the House Across the Street from the Girl in the Window

Un petit peu déçu par la fin car j'attendais une vraie conclusion qui aurait tout expliqué... mais non ;o)) Par contre, j'ai vraiment aimé cette série. Tout n'est que manipulation (du spectateur), ce que, à lire les avis, peu de gens ont compris. On ne sait jamais quelle est la réalité dans ce que l'on voit à l'écran. Et si... tout, mais absolument tout, était faux ? Car... (ne lisez pas ça si vous n'avez pas vu la série) : Il est effectivement peu probable qu'on laisse une gamine seule avec un tueur, qu'un type mette des jours à réparer une boite aux lettres, qu'une inscription sur une tombe change tout le temps, qu'une gamine soit une tueuse en série (sans rire, elle se bat comme la poupée Chucky avec l'héroïne, encaisse les coups, elle aurait "jeté" une adulte du haut d'un phare, découpé une autre adulte, scié un ponton en apnée), eh... je vous le dit, le spectateur est manipulé et les gens qui pensent que cette série est du n'importe quoi ont raté certaines choses - j'ai eu de la chance pour une fois je n'ai pas fait autre-chose en suivant les épisodes... si non je serai certainement passé à côté aussi.

Ah, en voilà une bonne comédie française. Ça fait plaisir. Surtout après m’être fourvoyé à voir « Mystère à Saint-Tropez » qui n’est ni faire, ni à faire (et pourtant ils l’ont fait), je pensais que la présence de Benoît Poelvoorde, Thierry Lhermitte & Rossy de Palma allait occulter l’habituelle mollesse de Christian Clavier, mais non, les « gags » sont éventés (et déjà vus mille fois), bref, ce film est un pur ratage (un exemple de ce qu’il ne faut pas faire à montrer dans les écoles de cinéma). Revenons plutôt à ce vrai bon film qu’est « un tour chez ma fille ». Balasko y est formidable (normal, c’est Josiane Balasko), Mathilde Seigner fait le boulot dans le rôle de la fille qui doit supporter une mère… insupportable, Philippe Lefebvre & Jérôme Commandeur tiennent bien la route et c’est toujours un plaisir de voir Didier Flamand. Donc, distribution qui va bien + humour (certes, léger et pas toujours ultra délicat) bien géré = plaisir immédiat, fous rires et bons souvenirs. Bravo, ça nous change des comédies débilitantes de bas niveau que l’on voit trop souvent.