Trouble du spectre de l’autisme, handicap, suicide, homosexualité, accident de travail, adoption à l’étranger, et bien d’autres. Cette série aborde tous ces sujets − malheureusement encore tabous pour la plupart− de la société coréenne tout en les présentant avec une touche d’espoir. Sous ses couverts de dénonciation et de piques envers la société, la série met un visage aux victimes de ces mœurs jugées, parfois, comme « conservatrices » qui stéréotypent toute personne différente. Elle se veut un début d’ouverture, toutefois l’on sent qu’il reste un long chemin à parcourir.
Tout commence avec le quotidien de Han Geu-ru, de son père et de leur entreprise Move to heaven. Au décès de ce dernier, son oncle paternel, Cho Sang-gu, un ex-détenu, se voit assigner le rôle de tuteur pour une période de trois mois. Sang-gu obtiendra officiellement la garde légale, s’il s’occupe adéquatement de son neveu, s’il reprend la compagnie familiale et s’il prouve qu’il en a les compétences, le tout, sous la supervision de Yoon Na-mu, la meilleure amie et voisine de Geu-ru.
En dix épisodes, de multiples histoires sont racontées, voire résolues, chacune se terminant par une boîte remise à un proche. Que dire des personnages, ils sont attachants. L’histoire est bonne, ne vous méprenez pas, toutefois il manque ce petit côté qu’avait It’s okay to not be okay (2020) à présenter les dessous de la santé mentale et à apprendre à connaître l’autre. Soit, un effet de profondeur qui ne lui est peut-être pas tout à fait égalé.
Si vous aimez les émissions « humaines », qui touchent vos émotions et qui vous font rire par moment, cette courte série est pour vous. En somme, s’il y a une phrase qui résume bien cette série, c’est celle-ci : « Mon père disait qu’on ne doit pas juger les gens sur les mots, mais sur les actes. Les bons comportements font les bonnes personnes. »