Melissa touche juste, elle nous ballade dans l’authenticité des paysages, et surtout de ses personnages qui les traversent. Elle fait de la fragile Johanne une heroine bien malgré elle, à qui elle confère une force empreinte de profondeur et de légèreté et qui tient ce roman philosophique de bout en bout. Tout en finesse et en pudeur, l’écriture est simple, belle, fluide. On vit avec les personnages, on a peur avec eux, et si la mort est omniprésente tout au long du récit, il y a toujours en filigrane un souffle de vie pour nous faire accepter l’inacceptable.
Je me sens un peu Émile ce soir, je crois que vous m’avez fait grandir un peu.
Merci pour ce livre bouleversant, Melissa