Jean-François Richard

Bonjour, Je suis une grande cinéphile et je m'intéresse à tous les sujets d'actualité où la fin de vie est rarement abordée. Souvent, même très souvent pour le commun des mortels, nous avons peur de la mort alors qu'elle est dans notre vie, notre histoire avec nos différentes souffrances de maladies, de courage face à la mort et de mort. Bien-sûr, si nous avons été confrontés très tôt dans notre histoire à la mort, des expériences que nous avons et de la manière où nous avons pu aborder la mort, le cours de notre histoire sera différent. Dans ce film, plusieurs points étaient abordés avec leurs différentes souffrances : souffrances d'un fils sortant de prison à devoir retourner chez sa mère, souffrances de sa mère en grande solitude de vie et du courage à trouver pour son cancer, souffrances à partager des deux, de souffrances différentes et capacités à la mère de transmettre à son fils son choix de mort pour qu'il puisse l'accepter. Ce film m'avait beaucoup aidé à ressentir et comprendre nos choix face à nos différentes souffrances où chacun devrait choisir ce qui lui correspondrait le mieux pour ne pas souffrir certes mais aussi à ne pas faire souffrir tous ceux qu'on aime.

Bonjour, Après cette douloureuse vérité, d'une enseignante qui mit fin à ses jours parce qu'elle était amoureuse de son élève de 17 ans, nous eûmes tous droit au film et à la chanson pour bien nous nourrir de cet évènement tragique. Je n'avais que 13 ans et je ressentis de l'injustice où après tout, ils s'aimaient tous les deux, d'un amour profond où au départ, l'enseignante avait su résister, le repousser et puis de son acharnement d'amoureux, tellement amoureux, elle avait cédé à toutes ses avances pour lui prouver qu'elle l'aimait comme lui. Mais personne n'était d'accord de leur amour, de leur différence d'âge, du scandale dans l'éducation nationale où alors, elle avait été humiliée, dégradée et renvoyée. Elle ne put faire face à cette grande injustice où l'amour était donc condamnable ? Elle n'eut jamais la réponse mais décida elle-même de sa fin de vie où tout le monde la regretta parce que c'était une excellente enseignante, de tout ce qu'elle transmettait pour ses élèves.

Bonjour, Heidi avait particulièrement marqué mon enfance mais je ne savais pas pourquoi ? Mais plus tard, je sus que c'était une petite fille naturelle, pleine de vie et qui était en manque d'amour. Quand elle arriva chez son grand-père, homme bourru et sauvage, elle n'eut qu'une idée en tête : se faire aimer par lui mais ne savait pas comment l'apprivoiser ? Elle resta fraîche, simple et toujours égale à elle-même où quand il lui fabriqua une chaise, elle savait qu'elle allait rester parce qu'il l'aimait. Sa petite fille allait devenir son rayon de soleil, sa joie de vivre et petit à petit, il allait changer pour elle, rien que pour elle, toujours pour elle. Un petit garçon Pierre, berger, allait l'aimer aussi tout de suite parce qu'elle l'accompagnait bien-sûr au pâturage avec ses chèvres mais qu'aussi, elle lui partageait ce que son grand-père lui avait préparé pour le déjeuner du midi. Mais Heidi n'allait pas rester dans cet environnement idéal avec ses êtres aimés, elle dut partir en ville, éloignée de cette montagne où elle allait dépérir mais revenir avec Clara, petite fille handicapée qui avait besoin d'elle pour aller mieux. De la fin de l'histoire, Clara allait remarcher pour le plus grand bonheur de son père, homme d'affaires qui avait déjà bien souffert de la mort de sa femme, Heidi savait lire et écrire où elle avait transmis à Pierre le goût des chiffres et des lettres et le grand-père, homme bourru et sauvage au départ, avait retrouvé la joie de vivre à être alors toujours de bonne humeur à vouloir rendre service à tous les habitants du village qui le lui rendaient bien à l'inviter à toutes sortes de manifestations. Pour l'avenir, personne ne le sut, si Pierre allait se marier avec Heidi, s'ils eurent des enfants et s'ils allaient quitter le village pour aller en ville ?

Bonjour, A l'époque, je n'avais que 12 ans et c'était ma toute première fois au cinéma où toutes les filles voulaient aller voir ce film. Les filles avaient dit que c'était un film d'amour et nous avions alors été toutes persuadées d'y aller. Je m'étais installée confortablement dans le siège où je me sentais bizarre mais heureuse. Je ne quittais pas l'écran, ni l'histoire, ni les personnages où la musique m'envahissait et j'étais complètement dans la situation. Mais tout à coup, je me mis à pleurer à chaudes larmes et je ne pus m'arrêter. Il est vrai qu'au final, l'héroïne mourait de leucémie et son mari avait toujours été là pour l'accompagner, du diagnostic jusqu'à la fin de sa vie. Il avait préféré l'amour à l'argent de son père où quand son père arriva pour se faire pardonner, il était trop tard. Elle s'était éteinte dans les bras de son amoureux, toujours présent depuis le début. Il en voulut à son père et ne le revit jamais.

J'ai beaucoup apprécié ce film où pour un homme, c'est souvent difficile de connaître les femmes. Grâce à ce film, j'ai appris à mieux les apprécier et surtout savoir celle qui me convient le plus. De ma femme qui m'accompagne depuis toutes ces années, je sais que j'avais fait le bon choix et je ne le regrette pas. Si vous la connaissez, dites lui merci mais surtout n'essayez pas de me la prendre.