Petit film léger qui aborde enfin la thématique du blackout électrique avec le chaos qui s’en suit. Je passe les côtés irréels mais l’idée est sympa, une famille qui fuit Paris où il n’y a plus de nourriture ni d’eau potable pour la campagne grâce à leurs vélos. Hélas, le jeu des acteurs est moyen et leur rapport avec des voisins vire au grotesque. Si ce film a tristement fait la promotion de l’éolien en laissant supposer que les habitants livrés à eux-mêmes auraient pu récupérer de l’électricité d’une éolienne géante (ce qui est impossible) et pourquoi faire, ca on ne nous le dira pas, il faut noter qu’il aborde la problématique des semences sous licence non reproductibles et de l’agrochimie (sous-entendue) qui rend les sols stériles. Mais n’espérez pas aller plus profondément, c’est juste pour surfer sur une tendance-écolo-bobo. Là au milieu, un gentil joueur de tennis retraité (interprété par Yannick Noah) vit en tout confort dans sa tiny house avec des panneaux solaires et personne ne vient l’embêter. Heureusement, il y a une amourette à la clé avec des images de grande qualité dont le couple qui se bécote dans les champs sur fond de coucher de soleil, on croirait une pub ! Puis l’électricité revient et tout est bien qui finit bien, pas l’ombre d’un mort malgré des millions de citadins affamés, juste un vol de voiture à signaler. La pauvreté du scénario et de petits acteurs scellent définitivement ce navet qui vous laisse la même impression que les jolies publicités à regarder.