Ce qui pourrait passer pour une longueur excessive ou une absence apparente de dialogue est, en réalité, un choix artistique brillant.
Akerman utilise ce rythme lent pour capturer avec une précision presque documentaire les gestes répétitifs et la routine oppressante de Jeanne.
Chaque scène, chaque mouvement est une pièce d'un puzzle qui révèle progressivement l'ennui écrasant et l'isolement émotionnel de cette femme. Ce silence, loin d'être un vide, devient un langage en soi, une invitation à observer et à réfléchir.