Esarius

Malgré quelques lacunes d'écriture et des erreurs de logique, l'histoire se révèle prenante. Beaucoup de choses ont été dites dans les commentaires en-dessous, je n'apporterai pour unique grain de sel personnel que cette série ne se veut en rien une réflexion sur l'intelligence artificielle ou la technologie. C'est un drame, une intrigue à plusieurs niveaux qui s'étale sur plus de 50 ans et qui va vous faire passer par une grande palette d'émotions. Ah, un frustré haineux à la masculinité fragile et à la bouche dégoulinant de bave nous a pondu une énième complainte sur le wokisme (ouiiiiiin ouiiiiinnnn y a des noirs dans ma série). S'il y a certes une représentativité de minorités telles que les personnes de couleur et les homosexuels, y voir un problème ne fait que confirmer le racisme sous-jacent derrière le commentaire. Quant à la construction du personnage blanc problématique, à aucun moment elle n'a attiré mon attention dans cette série dans la mesure où le scénario nous fait clairement comprendre que ce personnage est un sale type issu d'une époque heureusement révolue. Quant à sa femme, elle accepte d'avaler des couleuvres comme les femmes devaient en subir à cette époque sans rien dire. Certains ne sont peut-être pas d'accord avec ça mais je suis assez vieux pour affirmer que cette représentation est pourtant la vérité.