François PENY

Pas le plus accessible des albums de la période dorée du début des années 70 mais une merveilleuse trilogie de ballades dont " Journey through the past " divine complainte et une de ses plus belles chansons toutes époques confondues. Les morceaux plus rock sont très forts également ( Time fades away et surtout Don't be denied). A noter un groupe inhabituel avec Ben Keith à la solide et le subtil Jack Nietzchze aux claviers. Au total : un album à mi-chemin entre After the gold rush et Everybody knows this is nowhere. N'hésitez pas !

Aussi essentiel que le King of thé delta blues de Robert Johnson. Tous les morceaux sont des classiques intemporels. Et on ne retrouvera plus jamais ce son électro-acoustique qui en fait une grande partie de l'originalité. Le pendant "américain " du si britannique Between thé Buttons. Stones ou Beatles: quelle question !

Inoubliable live en solo de notre irremplaçable Neil . D'une beauté et d'une émotion confondante aussi bien à la guitare qu'au piano devant le public en recueillement du Massey Hall de Toronto. Entre autres merveilles: Tell me why, Ohio et l'enchaînement A man nées a maid/ Heart of gold. Et le déchirant adieu de Journey to the past. Sublime, tout simplement.

Parfaite relecture du blues acoustique du Missisipi avec voix profonde et claire, guitare acoustique en picking virtuose et ponctuation par un discret harmonica. Beaucoup de reprises ( JL Hooker, R.Johnson) fidèles mais pas simples copies. Authenticité garantie.A écouter sur la route entre Memphis et Clarksdale. Dans la lignée de Charly Patton ou Tommy Johnson.En un mot: indispensable !!

Un live électrique et inventif du duo, à l'époque en pleine créativité. Accompagnés par un groupe exceptionnel où brillent Danny Kortchmar et David Lindley aux guitares et un merveilleux Craig Doerge aux claviers .Nash rock et énergique et Crosby aérien et au sommet vocalement. Grands moments : Immigration man et I used to be à King pour Graham. Lee store et King of thé Mountain pour David. Et une version quasi expérimentale de Déjà vu sur p

Fantastique performance de Janis soutenu par un Big Brother en feu( solos écorchés de James Gurley, rythmique en place). Pour moi plus intense que Cheap Thrills et un vrai live 1968 psyché- blues dévastateur. Ne dites jamais que ce groupe était mauvais ! Écoutez notamment une merveilleuse version de Bye bye Baby et I need a man to love.

Une merveille absolue. Mélodies tuantes ( military madness, sleep song) finesse instrumentale, voix délicate, casting royal. Une magnifique vignette de la divine année 1971.Et une ode à la sublime Joni Mitchell. A écouter en boucle